dimanche 13 juillet 2014

L'instant clic : un pied dans la planète de Jonathan Udot Pictures

Cela faisait un certain temps que la rubrique " instant clic " avait pris la clé des champs de My Wedding Bulle. Le temps de faire des émules dans les édito d'autres blogs. Miss Patatounette s'en voyait un peu fâchée, un peu flattée ... 
Mais combien, elle se fait "plaize", en rencontrant ces artistes talentueux qu'elle aime vous présenter ! 
Miss Concurrence et miss Renommée se voient vite balayées d'un revers de pensée positive.

C'est avec grande fierté (I'm happy, happy, happy) que je reçoit Jonathan sur le blog qui, le coeur sur la main, a eu la gentillesse de répondre à mes questions.

Un grand merci à M+M qui m'ont permis de publier leur wedding day by Jonathan. Un mariage intimiste, citadin tout en simplicité et en finesse où se dégage une force émotionnelle toute particulière. Un énorme coup de coeur. ♥ ♥ 
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1. Jonathan Udot Pictures est né en mars 2012… Comment définirais-tu l'évolution de ton point de vue photographique depuis 2 ans ?

Arf !! Difficile de répondre à ça !

Et bien, très honnêtement, d’abord je suis très content de voir que, même 2 ans plus tard, mes premiers reportages mariage me plaisent toujours autant et la qualité de ces premières images rendues aux clients me convainc toujours.

Mon travail semble avoir évolué petit à petit. Néanmoins le contact avec les clients n’a pas bougé et la passion est restée la même. Ma motivation à rencontrer 10 couples par an et partager avec eux ce moment est tous les jours plus grande.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

2. Dans l’interview faite par Rachel Nething de Portrait ou Paysage en mars 2014, tu dis de la photo que c'est « la plus belle passion que je n’ai jamais pratiqué jusque là… ». Tu peux nous en dire un peu plus ?

C’est très simple. Lorsqu’on est passionné, on rencontre des gens, on échange, on partage. 
Tout ça m’est déjà arrivé auparavant lorsqu’il ne se passait pas une journée sans que je ne sois sur la piste d’athlé ou dans la salle de préparation physique générale. Mais cette fois, c’est encore un peu différent, je partage des moments encore plus forts.  Le contact avec les gens est encore plus important qu’il ne l’était dans le sport. C’est de cette matière, la relation humaine, que va découler la qualité de mon reportage. 
Et ça, c’est juste grandiose !

Le mois dernier encore, quelqu’un est venu me voir sur un de mes reportages de mariage pour me dire combien il avait apprécié ma façon d’être avec les mariés et également avec eux, les invités. 
Il avait été bluffé par la façon dont je m’étais intégré à l’assemblée, tout en me faisant respecter et en respectant les autres invités. Comme d’autres photographes, il m’arrive d’être agacé par le comportement de certains invités qui se moquent de savoir si on me paie pour rendre un joli reportage et se plantent devant moi, que ce soit avec un reflex, un compact ou même un smartphone, mais je prends toujours des pincettes pour demander à ces personnes de libérer le champ et leur glisse toujours un sourire parce que je sais que c’est important de montrer qu’il ne doit pas y avoir de conflit.

En fait, cette passion m’amène à vivre des moments heureux et à les partager avec les clients.
Quoi de plus beau ??? 
C’est d’autant plus important pour moi que, dans mon premier métier d’infirmier, je partage également des moments intenses avec les familles de mes patients, mais c’est plutôt l’inverse le plus souvent, à savoir des moments tristes.

Cette passion est donc la plus belle des passions car elle complète ma vie professionnelle en lui apportant un équilibre.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

3. Si tu devais définir la photographie de mariage aujourd'hui, quelle en serait ta définition ?

Il s’agit, selon moi, de la discipline la plus complète et polyvalente dans le domaine de la photo.

En dehors de l’aspect relationnel que j’aborderai juste après, il y a le temps d’une seule journée de reportage mariage, tous types de situations différentes, avec des réglages techniques différents. On passe aussi bien de la séance couple en plein soleil à la cérémonie religieuse en église.

Être photographe de mariage, c’est aimer le mariage, être au clair avec la représentation qu’on en a, ne pas avoir peur de sacrifier des heures dans cette relation avec les couples, savoir gérer certaines situations très stressantes, s’engager et s’investir au mieux dans la relation avec les mariés pour mieux les guider s’ils en éprouvent le besoin.

Je n’envisage pas la photographie de mariage sans la relation complète que je peux avoir avec mes clients. Du coup, pour moi, la photographie de mariage, ce n’est pas que de la photo. Comme je l’ai dit plus haut, la première des constantes qui va être primordiale dans le résultat final, c’est la relation avec les clients. Or, on sait combien la relation peut vite devenir compliquée, surtout lorsque la montée en pression intervient.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

4. Comment expliques-tu un tel engouement autour de ton travail ? (plus de 3000 « likers » sur ta page FB)

Difficile pour moi de l’expliquer. Il faut croire que mon travail a plu à ce public-là de 3000 personnes qui ont, à un moment donné, « liké » ma page.

Ce que je retiens surtout, c’est que le nombre de fans sur Facebook est loin d’être un aboutissement.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

5. Raconte-nous un « chouette » moment mariage ? - Je sais, il doit y en avoir plein mais, mais... il y a toujours celui qu'on n’oublie pas... Jonathan à nu !

Effectivement des « chouettes » moments mariage, je commence à en avoir un paquet en tête…

Un de ceux dont je me souviens le plus, c’est celui de Laura & Matthew à Chinon. 
D’abord, c’était la première fois que je faisais un tel déplacement en France et, en plus, pour des mariés qui vivent à New York, ma ville de cœur. 
Ensuite, ils m’ont accueilli comme un membre de leur famille le vendredi soir alors que nous ne nous étions jamais vu autrement que par Skype. Ils m’ont tellement intégré à leurs proches que je me souviens avoir pleuré derrière mon boitier lorsqu’eux même étaient émus…

Ce qui aujourd’hui me fait encore plus plaisir, c’est que, comme avec la plupart des couples que je côtoie de façon intense dans ce moment incroyable et unique qu’est le mariage, nous nous sommes liés d’amitié et j’aurai le plaisir de les revoir bientôt.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

6. Dans la foule des émotions, lesquelles nourrissent ton imagination lors de la réalisation d'un reportage ?

Si le bonheur est une émotion alors je dis le bonheur.

Je pense que c’est le fait même de voir des amoureux souriants, amoureux, nageant dans le bonheur qui booste toute mon énergie. 

Ce que j’aime dans ce job, c’est que les émotions que je retrouve sont aussi intenses que celles que je rencontre dans le cadre de mon premier métier.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

7. Parle-nous de ce projet personnel de « film à l'ancienne » que tu réalises au fil de l'eau ? Un retour vers l'argentique ?

Il n’y pas un projet bien défini autour des « rouleaux » comme les appellent certains, mais seulement le projet de développer un peu cet axe dans les années qui viennent, même ponctuellement.

Ainsi, pour le moment, je réalise de temps en temps pour ceux qui le souhaitent des séances moitié traitement numérique, moitié sur film.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

8. Comment définis-tu la rencontre qui s'effectue lors d'une prise de vue ?

Lors d’une séance, je prépare toujours un peu les clients, via mail, à ce qui les attend. 
C'est-à-dire que lorsque nous ne nous connaissons pas, je nous donne toujours rendez-vous autour d’un verre, pour « dédramatiser la situation ». Le but de ce verre est simplement de ne pas entrer dans le vif du sujet dans la minute où nous nous sommes dit bonjour. 
Nous prenons 20 minutes pour que chacun puisse appréhender l’autre et débuter une relation de confiance. Je leur réexplique ma façon de travailler, ce que j’attends d’eux, et puis je vois avec eux ce qu’ils attendent de moi.
Ensuite vient la séance avec un peu plus de sérénité.
Bref, il s’agit d’une relation de mise en confiance pour une séance la plus détendue possible.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

9. Si tu ne devais prendre que 3 photos lors de la couverture d'un wedding reportage, quels seraient les 3 moments clés que tu privilégierais ? Et pourquoi ?

D’abord, il y aurait le moment où une des mamans des mariés voit son enfant pour la dernière fois en célibataire, avant le cortège menant à l’union officielle.

Ensuite il y aurait le « first look », moment où les mariés vont se découvrir en tant que « bride & groom ».

Enfin, il y aurait une photo de couple, signe de satisfaction de cet événement.


(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

10. Ta philosophie du « joli jour » ?

Je ne me permettrais pas de dire que j’envisage le mariage d’une seule manière. Chacun s’approprie ce moment différemment.
Ce que je peux dévoiler ici, éventuellement, c’est ma préférence pour les « petits » mariages. 
J’ai pu remarquer avec le temps que les mariages qui m’ont le plus touché personnellement étaient les « jolis jours » où le nombre d’invités était le plus petit.
J’apprécie également les mariages où il y a 300-400 personnes mais je m’éclate plus lorsqu’on m’appelle par mon prénom quand je termine mon reportage ;)

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
Pour voir le reportage de Jonathan sur le Wedding Day de M+M, filez, par ici, 
sur son blog :  

mardi 24 juin 2014

Ton mariage pendant la coupe du monde de " futeboal " ?

Il y a longtemps, mais alors il y a longtemps, genre l’été dernier, il était un couple qui programmait son « Happiness Project ».
    - En 2014 ce serait bien non ?!
    - OK, va pour 2014.
    - Qu’est ce que t’en penses du mois de juin ou début juillet ?
    - Ça pourrait être bien juste avant les grandes vacances, non ?!

    Tu déposes ta demande à la mairie et tu regardes les dispos qu’il reste.

    C’est affligeant, il ne reste déjà plus beaucoup de dates.
    Tu confirmes pour le samedi 12 juillet.
    Tu trouves cela plutôt bien finalement. Ce sera un we prolongé, celui du 14 juillet, les gens vont être détendus, avoir l’impression de profiter. Tu es trop forte. 

    La Coupe du Monde te semble bien lointaine, si lointaine … dans ton love boat du bonheur.
    Et pourtant, tu ne vas pas tarder à réaliser que c’est THE EVENT OF THE YEAR !!!
    Horreurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, ô désespoir.

    Tu imagines déjà ton mariage complètement gâché.
    Tu visualises bien devoir intégrer à ta déco un écran géant, (damned : ce budget-là, tu ne l’avais pas prévu) pour suivre le match pendant le repas de noces.
    Tu l’avais rêvé, avoue… de danser la samba en osmose avec les stades de Rio ou de São Paulo, avec ces voyageurs immobiles loin, bien loin des préoccupations de ta Wedding Party.
    Tes supers potos, voire ton mari, te vannant : « Bien, nous, je ne sais pas si on va être là ! » ou « Je ne sais pas si je vais dire ‘‘Oui’’».
    Ou pire encore, la culpabilisation de : « Ils vont penser que je l’ai fait exprès, ce n’est pas possible. »
    Heureusement, un de tes conseillers sportifs t’explique que ce sera la Petite Finale entre les perdants des demi-finales.
    Que cela sera moins facteur d’enthousiasme patriotique mais que ça restera tout de même un match, et en plus le premier depuis trois jours. Donc l’intérêt devrait être moindre – ça, c’est bien ! - mais il y aura intérêt quand même de la part des messieurs présents – ça, c’est moins bien !

    Alors, que faire maintenant que la machine est lancée ? 
     - Prier déjà très fort pour que la France ne soit pas dans cette Petite Finale (bouhhhhhhhhhhhhh … vœux pieu à ne pas avouer à quiconque sous peine de bousiller toutes tes relations masculines) mais en finale bien évidemment : « allez les Bleusssssssssssssssssssssss » - ça parait assez crédible, comme ça ?
    - Comprendre que tu vas galérer pour trouver un DJ ce soir là et qu’au pire il n’est pas très utile d’investir « the » budget pour le « Saturday night fever » car les matchs débuteront à 22h00 ! (là, c’est Miss Patatounette qui va se faire des amis), 
    - Que les invités présents seront vraiment ceux qui t’aiment et, ça, tu ne vas l’oublier de sitôt ;).
    Alors autant faire contre mauvaise fortune bon cœur et te dire qu’il y a au moins un avantage : le thème de la fête de noce est tout trouvé… - Ok, ok je plaisante, mesdames – disons que l’ambiance aura toutes les chances d’être bien festive et arrosée et la soirée jouera naturellement les prolongations. Et, le lendemain, pourquoi ne pas organiser un match avec les invités présents en faisant un match « elle et lui » afin de se mettre en jambe pour regarder la finale !

    Enjoy ce foot trip. 



    lundi 9 juin 2014

    vendredi 30 mai 2014

    Quand ils organisent un enterrement de vie de garçon (EVG), c’est comment ?

    Report'âges En Nord
    (c) Vincent Camus : http://www.reportagesennord.fr/

    Bon, ça y est, je touche au fruit interdit (je sais bien c’est « défendu », de mémoire) pour les futures jeunes mariées …

    Sur mon moteur de recherche je tape EVG (Enterrement de Vie de Garçon) pour voir un peu sur quoi je tombe.
    Mon imaginaire se nourrit de ce que je craignais : des noms de boîtes improbables qui annoncent la couleur et promettent des we inoubliables à l’étranger.
    Mais c’est quoi ce jour si inoubliable ? Je croyais que c’était le mariage, moi ? Quelle belle naïveté, pffffff.

    Je ne pouvais m’arrêter en si bon chemin, trop curieuse, je passe aux images.
    Je referme illico toutes les fenêtres, et puis non, je les rouvre, prise entre le fou rire du ridicule qui ne tue pas et la moutarde qui me monte au nez sur la réalité du « very bad trip » (ils sont venus, ils ont bu, ils ne se souviennent plus …).

    Le mythe du « dernier jour »  entre « mecs » gonflés à la testostérone est bien là, présenté dans toute sa splendeur de fin du monde où il est question de braver les interdits.

    Enrichie de la certitude que l’EVG n’a pas trop évolué depuis ces origines (XVIIIème siècle) : beuverie & co. (J’aime bien le «  & co » ça laisse toujours sa part de mystère et d’espoir) je suis partie interroger un petit panel d’hommes 30aires : leurs réponses infos ou intox ?

    Allez, on part désacraliser l’EVG, nos hommes ne sont pas si pervertis que ça !
    Ils sont remplis de bon sens, don’t stress !

    Norbert, 38 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    Cela représente la fin d’une vie pour le début d’une autre.
    C’est une coutume aux relents de traditions.

    2. L'EVJG : un passable obligé ?
    Oui, car les évènements permettent de marquer des jalons dans le temps.

    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ?  Alors, raconte ...
    Oui, j’ai déjà organisé un EVG. C’était très sympa : une belle ambiance, un temps dans un lieu différent qui permet de garder des souvenirs.
    L’important c’est d’adapter ce moment au futur marié et à ces amis.

    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVJG ? (Comprenez le futur marié). Comment as-tu vécu cette journée ?
    Pour moi cela a été pépère, ce n’était pas ce que je pouvais imaginer.
    Sans relief particulier. Un moment agréable avec des amis mais comme j’en avais déjà partagé.

    5. Quel serait ton EVG idéal ?
    Une version fin du monde pour demain. Une recherche d’adrénaline et également une journée ou on flirte avec l’interdit dans un esprit sex and rock and roll.
    Sinon pas la peine de faire quelque chose.
     
    Samuel, 30 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    Un moment agréable et de retrouvailles entre amis.
    Une bulle d'oxygène dans les préparatifs du mariage.
    Une journée permettant de décompresser.

    2. L'EVG : un passable obligé ?
    Non. En revanche, les retrouvailles avec des amis sont à mon sens importantes avant le mariage.

    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ? Alors, raconte ...
    Non.

    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVJG ? (Comprenez le futur marié).
    Oui.

    Comment as-tu vécu cette journée ?
    Excellentissime!

    5. Quel serait ton EVG idéal ?
    Plusieurs points peuvent être abordés : activité sportive commune entre époux et amis du type canoë, rafting, escalade...
    Activité culinaire avec dégustation, cours de cuisine...
    Activité à la découverte d'une ville avec jeux pour observer l'architecture, les spécificités...
    Un bon restaurant pour dîner et une soirée.
      
    Matthieu, 34 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    Juste une coutume liée au mariage. C’est un témoignage d’amitié et d’affection de la part de ses amis. A mon sens, même marié il ne faut pas oublier ses amis. Ils étaient là hier, ils seront là demain.

    2. L'EVG : un passable obligé ?
    Non.
    Mais c’est bien de pérenniser les traditions.
    Le changement n’est pas une avancée systématique en soi.

    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ? Alors, raconte ...
    Hélas non, ni organisé ni participé.

    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVJG ? (Comprenez le futur marié).
    Non (Toujours pas).

    5. Quel serait ton EVG idéal ?
    Pour ma part, rien de dégradant ni de volage.
    J’adorerais que mes amis me fassent la surprise de venir me chercher chez moi sans que je m’y attende pour m’emmener dans les endroits que j’aime sur 2 ou 3 jours.
    Me laisser vivre et ne rien faire tout en se remémorant les bons souvenirs.

    Arnaud, 36 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    C'est surtout l'opportunité de faire une fête de plus !
    C'est aussi l'occasion de faire connaissance avec d’autres amis du marié que l'on ne connait pas forcément pour que, le jour du mariage, des discussions s’engagent plus facilement. Quoiqu’il en soit, il faut être dans le "trip" du futur marié sinon c’est l’échec garanti !
     
    2. L'EVG : un passable obligé ?
    Non, je ne pense pas, cela doit être un plaisir et certains ne sont pas pour ce genre d’événement, un peu comme pour la jarretière le soir du mariage… Il ne faut pas "forcer" les choses.

    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ? Alors, raconte ...
    Plusieurs, de différents "types" :

    ·         Le type bizutage :
    Le premier vrai EVG était pour un ami d’université. Il était juste au courant de la date et du fait qu’il devait réserver son week-end entier !! Nous sommes passés le prendre en "mini-bus" (nous étions 6 le futur marié inclus) et sommes montés en Belgique. Là nous lui avons fait passer différentes épreuves comme manger un sandwich avec un mélange immonde dedans (genre époisse + beurre de cacahuète + confiture + sardines etc.), boire un biberon cul sec, photos ridicules… Le fil rouge de la journée étant un tee shirt blanc qu’il portait et qu’il devait faire dédicacer par le plus grand nombre de jeunes filles que nous croisions. La soirée s’est finie dans le carré de liège mais soft car le marié avait un traitement médical et ne pouvait consommer de l’alcool (nous l’avons consommé pour lui ;-). Nous avons dormi dans une auberge de jeunesse et retour en France le lendemain pour l’enterrement du cercueil (souvenirs ou objets symboliques dans une caisse qui est mise en terre pour être déterrée à la naissance du premier enfant).

    Le second était un double EVG : 2 futurs mariés (qui était du premier EVG décrit au paragraphe précédent) que nous avons mis en compétition dans Paris avec des épreuves à gagner (boire le plus rapidement une choppe de bière, être le premier à ramener un 06, être le premier à ramener un sous-bock Kanterbrau…) pour marquer le plus de points !! L’un était déguisé en Geisha (car il se mariait avec une Taiwanaise) et l’autre en Tyrolien (il bossait en Autriche). Nous avons fini la soirée (très arrosée) à L’Elysée Montmartre (cette fois-ci tout le monde avait le tee-shirt blanc à faire dédicacer) avant de rentrer en noctam-bus dormir à 6 dans un 32 m². 

    ·         Le type sportif :
    Activité Paintball l’après-midi puis barbecue chez des amis des futurs mariés.

    ·         Le type grande récré :
    Activité Karting et bowling l’après-midi, puis restaurant et billard le soir.

    ·         Le type aventurier :
    Activité Accrobranche l’après-midi et soirée déguisée Western le soir dans un camp d’indien avec grand feu de bois et nuit dans des tipis !
     
    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVG ? (Comprenez le futur marié).
    Comment as tu vécu cette journée ?
    Et bien non...
     
    5. Quel serait ton EVG idéal ?
     J’opte pour le type grande récré expliqué dans la question 3, un truc tranquille et pas graveleux… La compétition de type beuverie est à réserver aux jeunes, je me fais vieux ;-).
     
    Florent, 30 ans

    1. Un Enterrement de Vie de Garçon (EVG) ça représente quoi pour toi ?
    Un super moment avec les amis pour se lâcher en faisant des activités hors du commun.
    C'est davantage un prétexte pour se retrouver avec ses amis que vraiment le symbole d’une dernière soirée avant l'abstinence vis-à-vis des autres femmes (sinon, pourquoi se marier ?)

    2. L'EVG : un passable obligé ?
    Non, dans la mesure où on n'a pas forcément d'ami qui organise l'évènement ou que soi-même, on n'a pas envie (ou le temps !) de l'organiser.
    3. As-tu déjà organisé ou participé à un EVG ? Alors, raconte ...  
    C’était une soirée de fou à Las Vegas ! Jack avait vraiment trop bu et s'est retrouvé marié à Pamela au moment de son réveil, la bague au doigt. On a perdu Paul qu'on a cherché toute la nuit et il s'en est passé des choses en le cherchant ! Et ... mais non, je confonds avec le film "Very Bad Trip" !! Sinon, pour répondre à la question, non.
    4. As-tu été l'acteur principal d'un EVG ? (Comprenez le futur marié).
    Comment as-tu vécu cette journée ?
    Non.

    5. Quel serait ton EVG idéal ?
    Départ le matin vers 4h à la frontale pour un bon footing en forêt en mode aventurier. Douche et petit déjeuner gargantuesque pour reprendre des forces et rigoler des mésaventures rencontrées (il y en a forcément !). Direction la plage (il fait forcément beau aussi) pour une journée bronzage / matage / « jouage » au ballon / trempage / « siestage ». Barbeuc’ sur la plage le soir, retour vers 22h pour finir la journée sur un blind test des années 80/90. Ca, c'est de la journée !!! YEAH !!!
    ________________________________________________________________
    Merci à Norbert, Samuel, Matthieu, Arnaud et Florent de s’être prêtés au jeu avec autant de spontanéité et de bonne humeur ! 

    jeudi 29 mai 2014

    Une jolie histoire à venir : l'organisation du mariage de A+A

    Le 26 avril dernier j'ai eu le bonheur d'organiser le mariage de A+A.
    Un mariage d'inspiration " Tour du monde en 80 jours " personnalisé à leur image avec une explosion de créativité de la part des mariés.

    Hâte de vous en dire un peu plus très bientôt ...

    (c) Lea - Life Emotion Art Photography


    mardi 6 mai 2014

    La minute de bonheur : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »

    Ce mariage n'est il pas beau et émouvant ?
    L'amour n'est-il pas l'une des premières libertés fondamentales d'expressions ?
    " Make Love, Not War ". :)



    * "Faites l'Amour, Pas la Guerre ", 
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Faites_l%27amour,_pas_la_guerre