samedi 20 septembre 2014

La minute de bonheur : "eat me, drink me"

Un grand coup de coeur pour cette vidéo qui me rappelle ma déco de mariage.
"Alice au Pays des Merveilles", un thème d'inspiration que je trouve toujours aussi frais et romantique.
Il ne manque plus que votre touche perso.
Très bon week end.

Love Invention - A styled STOP MOTION wedding video from Angelica and Benjamin Peady on Vimeo.

mardi 9 septembre 2014

Miss Patatounette comes back !

«  Toutes les bonnes choses ont une fin », dit l’adage populaire … « Et bien NON », dit Miss Patatounette !!

Vous avez remarqué comme le retour de vacances est toujours un énorme sujet de discussion à la rentrée : « Tu as passé de bonnes vacances ? »
Et là… tu te tournes vers ce passé si proche et si lointain à la fois… tu commences le récit, l’œil brillant et le cœur rempli d’anecdotes, tu n’étais pas si mal dans cette anse naturelle, au bord de l’eau, en train de te prendre pour la Robinson Crusoé du XXIème siècle, seule au  monde, ou presque ?
Tu essayes de savourer à nouveau l’instant déjà enfui pour t’échapper du brouhaha du métro, et du fourmillement humain qui t’entoure.
Tu ressens le vent, tu écoutes le murmure du clapotis de l’eau et, ça y est, ton esprit divague à nouveau… vers des scénarios de mariages au bord de l’eau et au ton intimiste.

Je suis bien de retour, prête à laisser déborder mon imagination pour une nouvelle saison blog (la 3ème, déjà !).
Heureuse de vous retrouver et de me réapproprier le proverbe « Toutes les bonnes choses peuvent perdurer », il suffit de les porter en soi pour qu’elles puissent nous nourrir dans les moments de doute et de difficulté.

Très belle rentrée et bons préparatifs aux futurs mariés à venir.

(c) My Wedding Bulle

jeudi 7 août 2014

La minute de bonheur : destination estivale vers le "baroque lyrique"

Voici un post pour éveiller votre curiosité : si, si, je vous assure !
Cette vidéo d'inspiration ne peut être visionnée que sur Vimeo.
Alors cliquez sur "watch on Vimeo", dans l'image ci dessous, et vous rentrerez dans un univers en dehors du temps.
Je vous invite à vous évader dans un décor immense et désertique qui dénote des stéréotypes romantiques du mariage.
Place au lyrisme baroque du XXI ème siècle : on se réinvente le mariage. 
Enjoy 

Nate & Nicole from Shark Pig on Vimeo.
 

dimanche 13 juillet 2014

L'instant clic : un pied dans la planète de Jonathan Udot Pictures

Cela faisait un certain temps que la rubrique " instant clic " avait pris la clé des champs de My Wedding Bulle. Le temps de faire des émules dans les édito d'autres blogs. Miss Patatounette s'en voyait un peu fâchée, un peu flattée ... 
Mais combien, elle se fait "plaize", en rencontrant ces artistes talentueux qu'elle aime vous présenter ! 
Miss Concurrence et miss Renommée se voient vite balayées d'un revers de pensée positive.

C'est avec grande fierté (I'm happy, happy, happy) que je reçoit Jonathan sur le blog qui, le coeur sur la main, a eu la gentillesse de répondre à mes questions.

Un grand merci à M+M qui m'ont permis de publier leur wedding day by Jonathan. Un mariage intimiste, citadin tout en simplicité et en finesse où se dégage une force émotionnelle toute particulière. Un énorme coup de coeur. ♥ ♥ 
-----------------------------------------------------
1. Jonathan Udot Pictures est né en mars 2012… Comment définirais-tu l'évolution de ton point de vue photographique depuis 2 ans ?

Arf !! Difficile de répondre à ça !

Et bien, très honnêtement, d’abord je suis très content de voir que, même 2 ans plus tard, mes premiers reportages mariage me plaisent toujours autant et la qualité de ces premières images rendues aux clients me convainc toujours.

Mon travail semble avoir évolué petit à petit. Néanmoins le contact avec les clients n’a pas bougé et la passion est restée la même. Ma motivation à rencontrer 10 couples par an et partager avec eux ce moment est tous les jours plus grande.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

2. Dans l’interview faite par Rachel Nething de Portrait ou Paysage en mars 2014, tu dis de la photo que c'est « la plus belle passion que je n’ai jamais pratiqué jusque là… ». Tu peux nous en dire un peu plus ?

C’est très simple. Lorsqu’on est passionné, on rencontre des gens, on échange, on partage. 
Tout ça m’est déjà arrivé auparavant lorsqu’il ne se passait pas une journée sans que je ne sois sur la piste d’athlé ou dans la salle de préparation physique générale. Mais cette fois, c’est encore un peu différent, je partage des moments encore plus forts.  Le contact avec les gens est encore plus important qu’il ne l’était dans le sport. C’est de cette matière, la relation humaine, que va découler la qualité de mon reportage. 
Et ça, c’est juste grandiose !

Le mois dernier encore, quelqu’un est venu me voir sur un de mes reportages de mariage pour me dire combien il avait apprécié ma façon d’être avec les mariés et également avec eux, les invités. 
Il avait été bluffé par la façon dont je m’étais intégré à l’assemblée, tout en me faisant respecter et en respectant les autres invités. Comme d’autres photographes, il m’arrive d’être agacé par le comportement de certains invités qui se moquent de savoir si on me paie pour rendre un joli reportage et se plantent devant moi, que ce soit avec un reflex, un compact ou même un smartphone, mais je prends toujours des pincettes pour demander à ces personnes de libérer le champ et leur glisse toujours un sourire parce que je sais que c’est important de montrer qu’il ne doit pas y avoir de conflit.

En fait, cette passion m’amène à vivre des moments heureux et à les partager avec les clients.
Quoi de plus beau ??? 
C’est d’autant plus important pour moi que, dans mon premier métier d’infirmier, je partage également des moments intenses avec les familles de mes patients, mais c’est plutôt l’inverse le plus souvent, à savoir des moments tristes.

Cette passion est donc la plus belle des passions car elle complète ma vie professionnelle en lui apportant un équilibre.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

3. Si tu devais définir la photographie de mariage aujourd'hui, quelle en serait ta définition ?

Il s’agit, selon moi, de la discipline la plus complète et polyvalente dans le domaine de la photo.

En dehors de l’aspect relationnel que j’aborderai juste après, il y a le temps d’une seule journée de reportage mariage, tous types de situations différentes, avec des réglages techniques différents. On passe aussi bien de la séance couple en plein soleil à la cérémonie religieuse en église.

Être photographe de mariage, c’est aimer le mariage, être au clair avec la représentation qu’on en a, ne pas avoir peur de sacrifier des heures dans cette relation avec les couples, savoir gérer certaines situations très stressantes, s’engager et s’investir au mieux dans la relation avec les mariés pour mieux les guider s’ils en éprouvent le besoin.

Je n’envisage pas la photographie de mariage sans la relation complète que je peux avoir avec mes clients. Du coup, pour moi, la photographie de mariage, ce n’est pas que de la photo. Comme je l’ai dit plus haut, la première des constantes qui va être primordiale dans le résultat final, c’est la relation avec les clients. Or, on sait combien la relation peut vite devenir compliquée, surtout lorsque la montée en pression intervient.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

4. Comment expliques-tu un tel engouement autour de ton travail ? (plus de 3000 « likers » sur ta page FB)

Difficile pour moi de l’expliquer. Il faut croire que mon travail a plu à ce public-là de 3000 personnes qui ont, à un moment donné, « liké » ma page.

Ce que je retiens surtout, c’est que le nombre de fans sur Facebook est loin d’être un aboutissement.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

5. Raconte-nous un « chouette » moment mariage ? - Je sais, il doit y en avoir plein mais, mais... il y a toujours celui qu'on n’oublie pas... Jonathan à nu !

Effectivement des « chouettes » moments mariage, je commence à en avoir un paquet en tête…

Un de ceux dont je me souviens le plus, c’est celui de Laura & Matthew à Chinon. 
D’abord, c’était la première fois que je faisais un tel déplacement en France et, en plus, pour des mariés qui vivent à New York, ma ville de cœur. 
Ensuite, ils m’ont accueilli comme un membre de leur famille le vendredi soir alors que nous ne nous étions jamais vu autrement que par Skype. Ils m’ont tellement intégré à leurs proches que je me souviens avoir pleuré derrière mon boitier lorsqu’eux même étaient émus…

Ce qui aujourd’hui me fait encore plus plaisir, c’est que, comme avec la plupart des couples que je côtoie de façon intense dans ce moment incroyable et unique qu’est le mariage, nous nous sommes liés d’amitié et j’aurai le plaisir de les revoir bientôt.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

6. Dans la foule des émotions, lesquelles nourrissent ton imagination lors de la réalisation d'un reportage ?

Si le bonheur est une émotion alors je dis le bonheur.

Je pense que c’est le fait même de voir des amoureux souriants, amoureux, nageant dans le bonheur qui booste toute mon énergie. 

Ce que j’aime dans ce job, c’est que les émotions que je retrouve sont aussi intenses que celles que je rencontre dans le cadre de mon premier métier.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

7. Parle-nous de ce projet personnel de « film à l'ancienne » que tu réalises au fil de l'eau ? Un retour vers l'argentique ?

Il n’y pas un projet bien défini autour des « rouleaux » comme les appellent certains, mais seulement le projet de développer un peu cet axe dans les années qui viennent, même ponctuellement.

Ainsi, pour le moment, je réalise de temps en temps pour ceux qui le souhaitent des séances moitié traitement numérique, moitié sur film.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

8. Comment définis-tu la rencontre qui s'effectue lors d'une prise de vue ?

Lors d’une séance, je prépare toujours un peu les clients, via mail, à ce qui les attend. 
C'est-à-dire que lorsque nous ne nous connaissons pas, je nous donne toujours rendez-vous autour d’un verre, pour « dédramatiser la situation ». Le but de ce verre est simplement de ne pas entrer dans le vif du sujet dans la minute où nous nous sommes dit bonjour. 
Nous prenons 20 minutes pour que chacun puisse appréhender l’autre et débuter une relation de confiance. Je leur réexplique ma façon de travailler, ce que j’attends d’eux, et puis je vois avec eux ce qu’ils attendent de moi.
Ensuite vient la séance avec un peu plus de sérénité.
Bref, il s’agit d’une relation de mise en confiance pour une séance la plus détendue possible.

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

9. Si tu ne devais prendre que 3 photos lors de la couverture d'un wedding reportage, quels seraient les 3 moments clés que tu privilégierais ? Et pourquoi ?

D’abord, il y aurait le moment où une des mamans des mariés voit son enfant pour la dernière fois en célibataire, avant le cortège menant à l’union officielle.

Ensuite il y aurait le « first look », moment où les mariés vont se découvrir en tant que « bride & groom ».

Enfin, il y aurait une photo de couple, signe de satisfaction de cet événement.


(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures

10. Ta philosophie du « joli jour » ?

Je ne me permettrais pas de dire que j’envisage le mariage d’une seule manière. Chacun s’approprie ce moment différemment.
Ce que je peux dévoiler ici, éventuellement, c’est ma préférence pour les « petits » mariages. 
J’ai pu remarquer avec le temps que les mariages qui m’ont le plus touché personnellement étaient les « jolis jours » où le nombre d’invités était le plus petit.
J’apprécie également les mariages où il y a 300-400 personnes mais je m’éclate plus lorsqu’on m’appelle par mon prénom quand je termine mon reportage ;)

(c) Jonathan Udot Pictures
(c) Jonathan Udot Pictures
Pour voir le reportage de Jonathan sur le Wedding Day de M+M, filez, par ici, 
sur son blog :  

mardi 24 juin 2014

Ton mariage pendant la coupe du monde de " futeboal " ?

Il y a longtemps, mais alors il y a longtemps, genre l’été dernier, il était un couple qui programmait son « Happiness Project ».
    - En 2014 ce serait bien non ?!
    - OK, va pour 2014.
    - Qu’est ce que t’en penses du mois de juin ou début juillet ?
    - Ça pourrait être bien juste avant les grandes vacances, non ?!

    Tu déposes ta demande à la mairie et tu regardes les dispos qu’il reste.

    C’est affligeant, il ne reste déjà plus beaucoup de dates.
    Tu confirmes pour le samedi 12 juillet.
    Tu trouves cela plutôt bien finalement. Ce sera un we prolongé, celui du 14 juillet, les gens vont être détendus, avoir l’impression de profiter. Tu es trop forte. 

    La Coupe du Monde te semble bien lointaine, si lointaine … dans ton love boat du bonheur.
    Et pourtant, tu ne vas pas tarder à réaliser que c’est THE EVENT OF THE YEAR !!!
    Horreurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, ô désespoir.

    Tu imagines déjà ton mariage complètement gâché.
    Tu visualises bien devoir intégrer à ta déco un écran géant, (damned : ce budget-là, tu ne l’avais pas prévu) pour suivre le match pendant le repas de noces.
    Tu l’avais rêvé, avoue… de danser la samba en osmose avec les stades de Rio ou de São Paulo, avec ces voyageurs immobiles loin, bien loin des préoccupations de ta Wedding Party.
    Tes supers potos, voire ton mari, te vannant : « Bien, nous, je ne sais pas si on va être là ! » ou « Je ne sais pas si je vais dire ‘‘Oui’’».
    Ou pire encore, la culpabilisation de : « Ils vont penser que je l’ai fait exprès, ce n’est pas possible. »
    Heureusement, un de tes conseillers sportifs t’explique que ce sera la Petite Finale entre les perdants des demi-finales.
    Que cela sera moins facteur d’enthousiasme patriotique mais que ça restera tout de même un match, et en plus le premier depuis trois jours. Donc l’intérêt devrait être moindre – ça, c’est bien ! - mais il y aura intérêt quand même de la part des messieurs présents – ça, c’est moins bien !

    Alors, que faire maintenant que la machine est lancée ? 
     - Prier déjà très fort pour que la France ne soit pas dans cette Petite Finale (bouhhhhhhhhhhhhh … vœux pieu à ne pas avouer à quiconque sous peine de bousiller toutes tes relations masculines) mais en finale bien évidemment : « allez les Bleusssssssssssssssssssssss » - ça parait assez crédible, comme ça ?
    - Comprendre que tu vas galérer pour trouver un DJ ce soir là et qu’au pire il n’est pas très utile d’investir « the » budget pour le « Saturday night fever » car les matchs débuteront à 22h00 ! (là, c’est Miss Patatounette qui va se faire des amis), 
    - Que les invités présents seront vraiment ceux qui t’aiment et, ça, tu ne vas l’oublier de sitôt ;).
    Alors autant faire contre mauvaise fortune bon cœur et te dire qu’il y a au moins un avantage : le thème de la fête de noce est tout trouvé… - Ok, ok je plaisante, mesdames – disons que l’ambiance aura toutes les chances d’être bien festive et arrosée et la soirée jouera naturellement les prolongations. Et, le lendemain, pourquoi ne pas organiser un match avec les invités présents en faisant un match « elle et lui » afin de se mettre en jambe pour regarder la finale !

    Enjoy ce foot trip. 



    lundi 9 juin 2014