Aujourd’hui un petit post « psycho à la Patatounette », de toute
façon ce n’est pas grave, aujourd’hui c’est la
fin du monde, ou presque, alors que les choses soient dites clairement ! Cela
fait tellement de bien …
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Le sujet a déjà dû être traité à mon avis par
quelques blogueuses de notoriété ; car on se pose toutes les mêmes
questions existentielles de la mort qui tue dans les wedding blogs qui semblent
à présent exploser de toutes parts et, moi, pas de chance, j’arrive avec ce paquet d'astéroïdes,
comme une grosse patate avec l’idée farfelue de m’imposer aussi et d’organiser
votre « so tenderly event » sous le prétexte que je me suis
mariée ;)
Bon, bon … revenons au sujet principal sans se laisser influencer et juste
portée par le thème « envie de meurtre » éveillé par des échanges avec des
nouvelles brides.
Vous êtes heureux et avez annoncé que vous allez vous marier en … oui,
oui, cet été et là il ne vous reste que 9- 8 voire
6 mois. Panique à bord pour les parents et surtout les mamans et belles-mamans
car on se rend bien compte que le mariage reste une affaire de femmes.
Le mariage fait partie des représentations du bonheur et il semblerait que
cela soit une affaire de transmission entre mère et fille !
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(c) Jean Claude Kaufmann |
Et … voilà que dans cet espace de liberté vous n’êtes plus seule avec
« Him », déjà que ce n’est pas simple : alors comment composer
avec « maman » et « belle maman » qui ont juste envie de
cannibaliser votre moment et ont tout d’un coup tout plein
d’idées géniales que vous ne soupçonniez même
pas, et tout ça à votre place et sans vous demander ce que vous en pensez ?
Le plus difficile dans tout ça c’est de faire valoir ses droits et oser
s’affranchir car entre votre rêve d’un jour et l’histoire des familles, de la
tradition, et l’histoire personnelle de chacune ,
cela peut vite tourner à un sacré cauchemard 0_o :
- Vous vouliez un mariage intimiste et manque de pot votre mère et belle mère ont déjà prévenu la terre entière que vous alliez vous marier et prévu une liste de 200 personnes que vous ne connaissez même pas.
- Maman et Belle Maman
,vous accompagnent pour vos essayages. Elles vous verraient bien avec telle ou telle robe ? Mais vous , vous n’aimez pas du tout ! Comment régler la question épineuse lorsque c’est l’une d’entre elles qui paye et que vous vous sentez complétement déguisée ? - Des cheveux longs tu laisseras pousser ma fille : une mariée c’est en chignon ? Mais, mais …
- (…)
Mais pourquoi les préparatifs deviennent ils parfois synonyme de renoncement
de ses rêves pour ce grand jour ? Mais, je ne suis pas qu’une figurante,
je suis LA mariée ? Arghh… et en plus
« Him » ne réagit même pas, je rêve ? Pourquoi, ne comprend-il rien de rien à toutes ses tensions alors
que vous n’avez qu’une folle envie, qu’il s’implique autant que vous et qu’il
aille enfin au clash, qu’il vous soutienne ?! Qui gère ce mariage ? C’est vous ou bien ?
Cherchons un peu de construction positive dans toutes ces émotions : « chaque mère veut un mariage
parfait pour sa fille ! » . OK, Sandrine (Dury,
psychanalyste et spécialiste des relations mère/enfant), je t’ai entendu.
Alors, oui, il y aura peut-être des
froissements voire des « déflagrations du
regard » et c’est normal car entre l’envie d’un « bien faire »
parfois trop excessif d’une mère et votre « expression de soi », il y a la
découverte et l’apprentissage d’un équilibre parfois difficile et instable.
D’autant que le mariage est devenu un
réel « marqueur symbolique » comme le souligne Jean-Claude
Kaufmann, sociologue, qui dans son livre récemment paru : Mariage,
petites histoires du grand jour : De 1940 à aujourd’hui, (édition Textuel, septembre 2012), nous explique que le mariage
est un moment où l’on exprime vraiment quelque chose de soi avec le désir de
plus en plus prégnant d’une fête personnalisée
qui nous ressemble.
Miss Patatounette adhère complètement et aime en particulier l'une de ces «petites histoires » de ce « grand
jour », relatée par Jean-Claude Kaufmann : un mariage organisé par les
mariés pour marquer leur engagement et qui relate leur « nous » de
manière originale et simple. Un mariage parisien à bicyclette, suivi d'un
pique-nique dans un square public.
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(c) Jean Claude Kaufmann |
http://www.jckaufmann.fr
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