« Tout
va bien ? Pas trop stressés ? C'est dans une semaine ? »
Que pouvez-vous leur répondre ?
Que le big stress c'était tout de
même il y a des mois, lorsque vous vous êtes lancés dans cette folle aventure après
un « oui » plein de légèreté et d’insouciance ?
Que le vraiment big stress, c’était il y a peu encore, quand toutes les pièces du puzzle (lieux, menus, liste d’invités, hébergement, animation, essayages, ce genre de « petits » détails …) n’étaient pas encore assemblés harmonieusement et que le D-Day approchait à grands pas ?
En comparaison, la dernière ligne droite, c’est
limite relax. Mais, en y réfléchissant bien, il faut admettre qu’il y a un autre
stress qui monte, lentement, insidieusement ...
Il peut s'apparenter au syndrome
de la fin de cuisson dans une cocotte minute. Vous savez, quand la soupape
s'emballe et que, une fois la vapeur libérée, on va découvrir le résultat de la
cuisson. Là, c'est quitte ou double ! Bien cuit, brûlé par manque d'eau ou, au
contraire, tout ramollo ?
Eh bien, à une semaine du grand
jour, quand la cuisson est en cours et qu’on ne peut plus changer grand-chose à
la recette, c’est ce stress-là qui montre le bout de son nez.
Alors, comment chasser de sa
tête le scénario catastrophe de la cocotte-minute nuptiale ? Dites-vous
simplement que tous les ingrédients sont de qualité et que, quoiqu’il arrive,
ça aura du goût (et croisez les doigts).
Mais, au delà du stress de l'organisation, il y a
un autre stress qui, lui, est bien plus sérieux : la vraie peur, digne de
faire pâlir n'importe quelle bridezilla ou groomzilla, je veux parler de la
peur de s'engager (ne me dites pas que vous n'en avez jamais entendu parler !).
Celle-là, elle se manifeste dans
les tous derniers jours, quand vous ne vous y attendez plus et que
des questions s’invitent dans votre petite tête déjà bien occupée par tous les
préparatifs :
- est-ce que je suis toujours prêt/e à relever le défi ?
- est-ce que je ne fais pas la plus grosse connerie
bêtise de ma vie ?
- je ne serais pas en train de jouer avec le feu,
là ?
Pas de panique ! Dites-vous
que c’est comme au moment de partir en vacances (on a toujours l’impression
d’oublier quelque chose – et c’est généralement le cas, mais ça ne les gâche
pas pour autant) ou comme avant un examen (plus la peine de réviser, il va
falloir faire avec ce que vous avez en stock). Si vous avez survécu tous les
deux à l’année de préparatifs qui a précédée le mariage, c’est que vous avez
fait le bon choix.
Alors, malgré la pression,
savourez l’instant présent. Et surtout les suivants …
Je vous souhaite sincèrement tout plein de bonheur ♥♥♥